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Des textes, des albums photos, les éditoriaux et les feuilles paroissiales... des trésors à consulter !


Carême 2023 et Bol de Riz

Frères et sœurs,

Je tenais à vous remercier pour l'offrande de Carême que nous avons pu faire à Sr Paësie.

Grâce aux écoles catholiques de Livré, Ballots, Craon et St Poix qui ont rejoint notre proposition, nous avons pu donner 1956,5 euros.

Merci de votre générosité.


Au revoir l’abbé !

Voilà 40 ans en deux épisodes que l’abbé Journeau arpente les chemins de notre campagne craonnaise. Entre 1962 et 1983 et depuis 2004, le Père René Journeau a servi les communautés locales de nos paroisses, St Clément et Ste Thérèse.

Second Fils d’une veuve de guerre, René Journeau est entré au séminaire de Laval en 1952, à la suite de son unique frère Maurice. Lorsque nous avons célébré ses 60 ans de sacerdoce, il me disait que son frère, qui l’a profondément marqué, avait tenu à ce qu’il soit pleinement libre et ne devienne pas prêtre par imitation mais par vocation.

Après 10 ans de vie à ses côtés, c’est un bon pasteur que nous pouvons confier à l’Unique Pasteur Jésus-Christ. Si « aimer Jésus et le faire aimer » est la vocation du prêtre, nous pouvons dire que notre frère a cherché à vivre sa mission jusqu’au bout. Il y a un mois, alors que nous étions aux urgences pour sa santé, avant de le quitter, il m’a demandé de prier le chapelet avec lui pour « mes paroissiens ». Il portait dans son cœur ce souci de prier pour ceux qui nous sont confiés. Nous pouvons croire qu’il continuera à prier pour nous.

Homme de la terre, qu’il a travaillée dans sa jeunesse et pendant un an au milieu de son séminaire, le père Journeau avait ce fort tempérament que nous lui connaissions. Ce caractère décidé, l’a aidé à se relever après son AVC et à reprendre sa place au milieu de nous. La grâce de Dieu et la volonté de l’homme l’ont façonné.

« Merci » à chacun de ceux qui ont accompagnés le père Journeau avec patience depuis que sa santé lui a fait défaut. De sa part sincèrement « pardon » si certains ont été blessés par un saut d’humeur ou une maladresse, qu’il puisse reposer en Paix.

Chacun de nous sûrement a croisé l’abbé Journeau, comme il se laissait toujours appeler, pour une joie ou une peine à confier au Seigneur, pour une partie de pétanque ou une activité sportive durant sa vie de jeune prêtre. Prêtre du Cœur de Jésus, René s’est laissé au long des années façonner par l’amour que le Seigneur nous porte. Pour nous, c’est un vétéran qui s’en va rejoindre son maître le Christ.

Chaque jour, jusqu’à récemment, il lisait ses deux bréviaires. Le livre de prière et les journaux (normal pour lui) rythmaient sa vie. Présenter à Dieu les joies et les peines, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps étaient son pain quotidien.

Père, du Ciel veillez sur nous,

Vous qui avez fermé vos yeux sur ce monde le jour du pèlerinage pour les vocations, soutenez nos « oui » et donnez à ceux que Dieu appelle l’audace de répondre.

Vous qui avez quitté ce monde le jour de St Joseph travailleur, continuez votre ouvrage d’intercession pour nous.

P. David Dugué


« La Joie d’être prêtre a sa source dans l’Amour de Dieu »

 

Lorsque j’ai répondu à l’appel du Christ en devenant prêtre, le Christ n’a pas voulu me séparer de ma famille, de mes amis.

Lorsque j’ai été « saisi par le Christ », Il n’a pas voulu me retirer du monde.

Lui-même a voulu venir dans le monde pour accomplir l’œuvre que son Père lui confiait.

C’est d’abord dans une famille et un village tout semblable aux autres, dans une profession banale que vient le Fils de Dieu. Puis il annonça à travers villes et villages.

Suivre le Christ, c’est choisir une solidarité effective avec les personnes qui souffrent,

c’est laisser la lumière de l’Evangile, critiquer sans cesse ma mentalité et mes options.

 

Testament écrit par le père René Journeau à l’occasion de ses 60 ans de sacerdoce


Mot du curé

Frères et sœurs,

Avec la fin de l’année pastorale vient le temps des bilans et des remerciements. Cette année 2021-2022 a été remplie de défis et de projets dont tous n’ont pas abouti.

Que chacun soit remercié pour la part qu’il prend pour l’annonce de l’Evangile et pour permettre à notre communauté de servir au mieux. Je pense en particulier aux membres de l’équipe pastorale qui partent Clotilde SOREL et Claude BRICARD, mais aussi dans chaque église de notre paroisse ceux qui après des années de service arrêtent. Grâce à vos services visibles ou invisibles, nous manifestons quelque chose de la communion fraternelle.

Je pense aussi au projet de changement des bancs réalisé à St Nicolas grâce à vos dons et une armée de bras pour les monter. A chacun Merci.

Merci au père Félix que nous retrouverons comme étudiant en repos pour l’année prochaine. Qu’il soit assuré de notre prière et de notre soutien pour les études qu’il commence en septembre à Paris.

Je rends grâce avec vous pour l’ordination de Yannick QUILLET, nouveau diacre qui prends ses marques dans ce ministère.

Notre mission n’est possible que par l’engagement de chacun. N’hésitez pas à nous proposer votre aide, tous services sont les bienvenus.

P. David Dugué


Le Carême avec St Jean-Paul II

Comme chaque année, nous allons cheminer avec un saint pendant le temps du Carême. Cette année St Jean-Paul II.

Vous pouvez si vous le souhaitez recevoir chaque matin une pensée spirituelle sur votre téléphone pour vous aider à vivre le carême. Pour cela inscrivez vous au presbytère.

Autrement, nous nous retrouverons le dimanche 6 mars. L’enseignement sera sur St Jean-Paul II, sa vocation et son itinéraire spirituel.

Rendez-vous le dimanche 6 mars Salle Billé 14h.


 

Le samedi 27 novembre 2021, les cloches de la cathédrale ont sonné à grande volée pour l’ordination diaconale de Philippe Journault, Yannick Quillet et Jean-Marc Raimbault. (Article sur le site du diocèse)

Merci à tous les Paroissiens pour leur présence, leur prière et leur générosité.


Remerciements (septembre 2019)

Je tenais à commencer ces remerciements, par un grand merci à chacun, pour la fête de mes 10 ans d’ordination, que vous ayez pu être présents physiquement ou par la prière. Merci pour vos dons généreux qui m’ont permis d’acheter une statue du Christ Bon Pasteur pour mettre dans mon coin prière, et qui vont m’aider à financer le pèlerinage en Inde chez le Père Thomas. Soyez sincèrement remerciés.

Merci à ceux qui ont assumé un service :

Jean-Claude LAURENT, qui arrête son service de guide de funérailles.

Daniel MADIOT, qui arrête son service d’assistant.

Jean MOYON, qui arrête son service de comptable de la paroisse.

Jean GARNIER, qui continue son service près des personnes porteurs de handicap mais quitte l’équipe pastorale.

Ceux et celles qui ont servi en équipe de sacristie ou de liturgie et qui m’ont demandé d’arrêter, souvent à cause de la fragilité de leur santé.

Merci à chacun pour le service rendu, que le Seigneur vous bénisse.

Merci à

Anne, qui prend le service de la comptabilité.

Bernadette qui a commencé son service de guide.

Merci à tous ceux qui souhaitent commencer un service. Je me tiens à votre disposition pour en parler avec vous.

Père David


Rentrée rime avec changements (septembre 2019)

Depuis un an que nous sommes arrivés, les pères Thomas, Félix et moi-même, il y a eu des changements dans nos habitudes. Par nature, l’homme, surtout lorsqu’il avance en âge, n’aime pas le changement. L’Évangile nous presse à nous convertir, c’est-à-dire à interroger nos habitudes pour y laisser rayonner le Christ. C’est le défi que nous avons reçu au Baptême, devenir pleinement ce que nous sommes, des enfants de Dieu. Pour la sanctification de ses prêtres, notre évêque a décidé de nous faire vivre sous un même toit. Afin de ne pas être trop loin de la communauté chrétienne qui nous est confiée, il nous faut inventer. Frères et sœurs, cette situation de communauté chrétienne sans prêtre résidant en son sein est nouvelle pour nous, mais elle est ancienne dans la vie de l’Église. Si nous regardons les premières communautés chrétiennes, toutes n’avaient pas la chance d’avoir de prêtres en son sein. Plus proche de nous, en France depuis 25 ans, à Nanterre ou à Toulon, des initiatives ont été prises pour favoriser la fraternité au sein de nos communautés.

En lien avec le conseil de l’Évêque et l’équipe pastorale, nous avons la joie d’accueillir Olivier et Marion avec leurs trois filles au presbytère de Renazé pour être « foyer d’accueil ». Pour une mission de trois ans, ils ont accueilli ce projet et embarquent dans une aventure. Les papes St Jean-Paul II et François nous disent que « La famille chrétienne est une révélation et une réalisation spécifique de la communion ecclésiale, c’est pourquoi elle peut et elle doit se dire “Église domestique”… Animée et soutenue par le commandement nouveau de l’amour, la famille chrétienne vit l’accueil, le respect, le service de tout homme… Ce comportement doit se développer dans le cercle plus vaste de la communauté ecclésiale : grâce à la charité de la famille, l’Église peut et doit assumer une dimension plus familiale, en adoptant un style de relations plus humaines et plus fraternelles. » Au presbytère qui demeure au rez de chaussé la maison de tous les paroissiens, vous pourrez croiser une famille qui cherchera tout simplement à vivre sa vie chrétienne avec nous. Vivant au premier étage, ils deviennent membres de notre communauté paroissiale. Je vous invite à les accueillir et à prier pour cette nouvelle mission.

Je profite de cet article pour remercier la commune de Renazé qui nous permet de vivre cette expérience.

Belle rentrée à chacun de vous.    Rendez vous au pèlerinage de la Crüe.

P. David Dugué


Message de Pâques de Mgr Scherrer, Évêque de Laval

 

Pâques ! Le Christ ressuscité sort vivant du tombeau ! La mort qui semblait avoir le dernier mot est vaincue. Elle n'est plus un trou noir au terme de nos routes. Le Seigneur l'a illuminée au feu de son amour. Elle n'est plus la fin qui clôture notre existence. Elle est une naissance au Jour de Dieu. Pâques est un printemps de lumière et de joie !
Mais Pâques n'est pas dans les rêveries de quelques utopistes. C'est un monde nouveau que Dieu veut faire surgir avec nous, maintenant. Avec le Christ ressuscité, nous avons ce pouvoir de rendre ce monde meilleur, de lui donner du sens et de la vie.
Le monde reste dans la mort :
- lorsque la haine l'emporte sur l'amour
- lorsque rien n'est fait pour secourir les plus faibles
- lorsque sont bafoués les intérêts de la famille
- lorsque des embryons humains deviennent des matériaux de laboratoire
- lorsqu'au nom d'une pitié fallacieuse on écourte la vie des souffrants
Au lieu de resplendir, notre monde s'obscurcit chaque fois que les hommes prétendent en devenir les possesseurs et les maîtres. Un tel monde devient un enfer, il nous fait honte, il n'est pas digne de l'homme, image de Dieu !
Mais c'est la vie au contraire qui jaillit de la mort :
- lorsqu'on abandonne les armes pour reconstruire la paix
- lorsqu'une main est tendue aux plus pauvres
- lorsqu'on défend quoiqu'il en coûte les intérêts des plus faibles
- lorsqu'on protège le tout-petit dans le sein de sa mère
- lorsqu'on garantit aux enfants ce droit inaliénable d'avoir un père et une mère
L'apôtre saint Jean écrivait : « Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie lorsque nous aimons nos frères. Celui qui n'aime pas demeure dans la mort ».
Seul l'amour triomphe de la mort. N'attendons donc pas davantage pour nous mettre à aimer. Levons-nous ! Arrachons-nous à la torpeur de nos égoïsmes ! Soyons semeurs de vie nouvelle en aimant tous les hommes comme des frères !
À tous, je souhaite de belles fêtes de Pâques !
 
+ Thierry Scherrer

Évêque de Laval


Le mot du Père

 

Le mois de Mars est le mois de Saint Joseph !


            Nous devrions être fiers de fêter Saint Joseph qui a été proclamé Patron de l’Église universelle par le Pape Pie IX en 1870. Il est en honoré de toute l’Église car il n’a cessé de se conformer avec Foi à la Parole de Dieu et pour la coopération qu’il a apportée à la réalisation du plan de Dieu pour le salut des hommes.

            En effet, Joseph a été placé aux côtés de Marie comme le Séraphin qui veille sur le Tabernacle. Il y a un « oui » de Jésus à l'Incarnation, dans l'esprit du Psaume 39 (cf. Hb 10,5) et il y a un « oui » de Marie à l'Incarnation au nom de toute l'humanité, mais il y a aussi un « oui » de Joseph, qui fonde la Sainte Famille. Joseph est grand, juste, donné à Dieu et il attendait le Messie. Il a accepté avec joie de « prendre Marie chez lui » dès qu'il a compris le plan de Dieu.

            Pour nous, il est un modèle de Foi et de Prière, il est un Père et un guide. Son Silence peut remplir l’univers de l’Amour de Dieu, demandons-lui de remplir notre cœur de ce silence. Alors n’hésitons pas à nous confier à lui et à le prier filialement.

Je vous salue Joseph,

 

Je vous salue Joseph,

vous que la grâce divine a comblé,

le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.

Vous êtes béni entre tous les hommes

et Jésus, l'Enfant divin de votre virginale Epouse est béni.

Saint Joseph, donné pour Père au Fils de Dieu,

priez pour nous,

dans nos soucis de famille, de santé et de travail,

jusqu'à nos derniers jours,

et daignez nous secourir à l'heure de notre mort.

Amen.


Début octobre 2012

 

« Je te promets de t’aimer »

 

            Quand vous assistez à un mariage, au moment de leur engagement solennel, après avoir dit le « oui » qui scelle l’accord de se prendre pour époux, les nouveaux époux se disent, l’un après l’autre, ces mots : «  Je te promets de t’aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves, dans la santé et dans la maladie tout au long de notre vie. »

 

            Un jour de mariage, nous pourrions trouver cela normal, voire banal, la teneur de cette déclaration. Il est tout de même bon de s’arrêter sur la portée de cette promesse. Ce n’est pas que de l’émotion, il y en a bien sûr, mais dans le monde où nous sommes, il n’y a de l’amour qui est au cœur de nos relations, mais il y a aussi de l’indifférence, du mépris, voire de la haine qui rend le vivre ensemble difficile, impossible, voire violent, et pourtant cette promesse est faite !

            Puisque nous sommes devant une promesse d’amour, entre un homme et une femme, c’est bien là un lieu privilégié du vivre ensemble qui est une ardente obligation pour l’humanité.

            Si nous prenons en compte la dimension chrétienne de cette alliance sacrée, c’est le sens du sacrement.

            De ce fait, nous sommes habités d’une vie dont nous ne sommes pas à l’origine. Nous croyons en un Dieu créateur. Devant cette dépendance apparente, le « oui » que se disent les mariés, doit être dit dans la liberté, vécu dans la fidélité, la fécondité et dans l’indissolubilité.

Le mot aimer qui est au cœur de notre humanité, de nos vies, du mariage en l’occurrence, a beaucoup d’interprétations possibles :

Qui aimer ? Comment aimer ?

            Dans notre foi chrétienne, quelle parole de Dieu pourrait nous éclairer ? Je vous propose un passage de l’évangile de St Matthieu (20, 35-40), texte proposé aux mariés pour être lu le jour de leur mariage : « Maître, dans la loi, quel est le grand commandement. » Jésus leur répondit : «  Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

            Tout ce qu’il y a dans l’écriture - dans la loi et les prophètes – dépend de ces deux commandements.

            Puisque nous parlons de promesse d’aimer, nous pouvons nous considérer faibles et fragiles pour tenir, et vivre, selon cette promesse.

            Dans le sacrement de mariage, les mariés reçoivent une grâce et une force, ils la reçoivent du Christ, lui qui a aimé jusqu’au bout, et il en est ainsi pour nous tous qui décidons d’aimer malgré nos fragilités.

 

André Laurent – Diacre


Mois de mai, mois de Marie.


D’où vient la consécration du mois de mai à Marie ?

            Au XIII° siècle, le roi de Castille, Alphonse X le Sage, avait déjà associé dans un de ses chants la beauté de Marie et celle du mois de mai ; au siècle suivant, le bienheureux dominicain Henri Suso avait, durant l'époque des fleurs, l'habitude de tresser des couronnes pour les offrir, au premier jour de mai, à la Vierge.

            En 1549, un bénédictin, Seidl, avait publié un livre intitulé "Le mois de mai spirituel", alors que saint Philippe Néri exhortait déjà les jeunes gens à manifester un culte particulier à Marie pendant le moi de mai où il réunissait les enfants autour de l'autel de la Sainte Vierge pour lui offrir, avec les fleurs du printemps. Un peu plus tard, les jésuites recommandaient que, la veille du premier mai, dans chaque appartement, on dressât un autel à Marie, orné de fleurs et de lumières, devant quoi, chaque jour du mois, la famille se réunirait pour réciter quelques prières en l'honneur de la Sainte Vierge avant de tirer au sort un billet qui indiquerait la vertu à pratiquer le lendemain.

Cette dévotion mariale s'est perpétuée de part le monde jusqu'à aujourd'hui. Alors en ce mois de mai qui commence, n'hésitons pas, comme les enfants du moyen âge, à offrir des fleurs et des prières à Marie !

            Beaucoup de famille profite de ce mois de mai pour réciter le chapelet et méditer les mystères du Rosaire. Nous pouvons profiter de ce temps aussi pour prier pour la France en ces temps où nous choisissons son Président.

N’oublions pas aussi saint Joseph, l’époux de la Vierge Marie, nous le fêtons en ce premier mai, comme le Patron des Travailleurs.

            Que la très Sainte Vierge Marie, notre Mère, fasse de ce mois, le plus beau pour nos cœurs, qui veulent toujours grandir dans le Seigneur.

                                    Bon mois de mai à tous.

 

Père Didier Thirault