Appronfondir la vie paroissiale


Messe du Dimanche de la Santé

 

En lien avec la Journée Mondiale des Malades célébrée le 11 février, jour anniversaire des apparitions de Notre Dame à Lourdes, le Dimanche de la Santé à Craon est organisé pour permettre au plus grand nombre de personnes d’y assister dans de meilleures conditions d’accueil. Cette journée est l’occasion de rappeler dans chaque paroisse et la nôtre en particulier :
 - La sollicitude de l’Eglise pour les personnes atteintes par la maladie, le grand âge ou le handicap. et la reconnaissance envers les soignants et tous ceux qui participent au soulagement de la souffrance physique, morale et spirituelle.
- La possibilité de recevoir le Sacrement des Malades plus particulièrement pour les personnes qui vivent à domicile. (Ce Sacrement est organisé chaque année dans les maisons de retraite)
- C’est aussi une prise de conscience de l’importance, pour tous, de préserver le don de la santé.
Comment participer à cette journée ?
   Chacun de nous, dans nos différents mouvements, aura à coeur d’encourager les personnes malades, âgées ou handicapées à assister, si elles le peuvent, à ce rassemblement, et de trouver parmi leur famille ou amis, une personne qui les accompagnera, pendant la cérémonie.
   Pour les personnes âgées ou malades, participant à la messe et ceux qui souhaitent recevoir le Sacrement des malades, une feuille d’inscription sera déposée au presbytère. Nous vous remercions de la remplir soigneusement pour une bonne organisation de la célébration.

   Tous les paroissiens sont invités à entourer de leur présence et de leur prière « leurs frères et soeurs » éprouvés par l’âge et la maladie, et de témoigner de leur amitié et leur espérance par une assemblée amicale et priante.

 

Dimanche 2 Février : Fête de la vie consacrée

 

 

  Depuis 1997, le 2 février est le jour où l’Eglise fête la vie consacrée. Cette année nous avons la joie que le 2 février soit un dimanche. Nous aurons donc à coeur de vivre cette journée en communauté paroissiale de manière développée.
  La vie consacrée. Pourquoi une telle journée ?
  Tout d’abord, pour rendre grâce, "parce qu'il est beau et juste de remercier le Seigneur pour le grand don de la vie consacrée qui enrichit et réjouit l'Eglise par la multiplicité des charismes et le dévouement de tant de vies totalement données au Seigneur et aux frères" (Jean-Paul II).
  L'objectif de cette journée est aussi de mieux connaître et apprécier la vie consacrée. "En contemplant le don de la vie consacrée, l'Eglise contemple sa vocation la plus profonde, celle de n'appartenir qu'à son Seigneur, soulignait Jean-Paul II. La vie consacrée a pour mission prioritaire de garder vivante, dans l'Eglise, la forme historique de vie assumée par le Fils de Dieu quand il est venu sur cette terre".
  Cette journée est enfin une invitation pour toutes les personnes consacrées "à célébrer ensemble et solennellement les merveilles que le Seigneur a accomplies en elles. Pour cela, elles sont conviées à réfléchir sur le don reçu, à découvrir, dans un regard de foi toujours plus pur, le rayonnement de la beauté divine diffusée par l'Esprit, dans leur forme de vie, à prendre conscience de leur mission incomparable dans l'Eglise pour la vie du monde".
  Pourquoi cette journée se déroule-t-elle le 2 février ?
  La journée de la vie consacrée est célébrée en la fête de la Présentation du Seigneur au temple. La présentation de Jésus au temple, consacré selon la prescription rituelle de l'époque au Seigneur, comme tout garçon premier né, annonce le don de Jésus par amour de Dieu et des hommes et l'offrande suprême de la Croix.
Cette journée a donc une importance particulière pour toute personne consacrée, qui, inspirée par le don bouleversant du Christ, aspire à son tour à donner sa vie et à tout abandonner pour marcher à sa suite.
  Comment cette journée va-t-elle se dérouler ?
10 h 30 : Messe commune à St Nicolas, avec les Bénédictines de Craon et les Soeurs de l’Immaculée Conception
12 h : Pique-nique partagé, salle Louis-Marie Billé.
14 h : Bref enseignement sur la vie consacrée dans l’Eglise chez les Bénédictines.
14 h 30 : Témoignages et échanges avec 2 soeurs.
16 h : Chant des vêpres à l’église des Bénédictines.
Pour les enfants des ateliers adaptés à leur âge sont prévus.

 


 Dimanche de la Santé et Journée Mondiale des Malades

 

   Depuis 1992, à l'initiative du Pape Jean-Paul II, l'Eglise Universelle célèbre tous les 11 février, la journée mondiale des malades. Cette date où nous fêtons Notre Dame de Lourdes, a été choisie en l'anniversaire des apparitions de Marie à Lourdes, lieu de guérison des corps et des coeurs.

   Le dimanche de la santé, célébré dans chaque diocèse à la date la mieux adaptée, est l'occasion de rappeler que l'accompagnement des personnes souffrantes est une priorité évangélique.

   Cette journée s'adresse fraternellement aux malades, aux soignants et à tous ceux qui participent à restaurer la santé des malades et à les accompagner.

   C'est l'occasion d'inviter tous les chrétiens à réfléchir sur leur santé, ce bien qui nous est donné et que nous devons préserver pour être utiles à nos frères.

   Dans les établissements de Santé, dans chaque village, ou à domicile, beaucoup de personnes en souffrance, ne peuvent se déplacer pour assister à la messe.

    Ce dimanche de la santé permet de prendre conscience que nous chrétiens, pouvont être appelés à proposer nos services pour accompagner nos anciens, en donnant un peu de notre temps dans les équipes de bénévoles ou personnellement.

   Elle nous permet également de nous rappeler les sacrements que l'église met à notre disposition pour garder la santé de l'âme et du corps: Réconciliation, Eucharisitie, Onction des malades.

   C'est ainsi que nous nous sommes retrouvés Dimanche, ne l'église St Nicolas, mettant chacun nos talents au service de la communauté paroissiale, jeunes et moins jeunes, pour faire monter notre prière, entourer de notre affection et aider les peronnes malades à porter leur souffrance, à garder l'Espérance et la Joie profonde qu'apporte l'Evangile.

Roseline de Gouttepagnon.

 


 

Soirée de la solidarité – Service du Frère

 

            C’est dans la joie que nous nous retrouvons dans notre salle paroissiale, préparée ce soir là avec une belle table pour le repas et chacun a déjà pu lire les témoignage sur le « livre des merveilles  et des fragilités ». Ensuite nous écoutons un extrait de la lettre apostolique de Benoit XVI qui nous invite à la charité en s’appuyant sur l’évangile de St Jean, la lettre de St Paul aux Corinthiens, la lettre de St Jacques et les extrait des vœux de Mgr Scherrer nous invitant à entrer dans l’année de la Foi par la porte de la parole de Dieu mais aussi par la porte du service à nos frères.

            Chacun reçoit, sous forme de petits rouleaux, un verset des textes suggérés par Benoit XVI. Nous lisons des témoignages. Chacun est invités à s’exprimer par rapport au vert de la parole qu’il a entre les mains, comment il se sent interpelé par ce service du frère. La diversité de notre présence à côté de nos frères est significative : permettre aux personnes à mobilité réduite de compter sur quelqu’un qui peut les accompagner, des services de proximité, visiter des personnes isolées et des malades, attention portée aux personnes isolées et des malades, attention portée aux personnes que l’on reçoit dans notre travail, accueil de la personne différente, service aux familles en deuil, animer des lieux de convivialité, redécouverte de la foi par des actes en vérités avec les autres, jeunes en aumônerie qui mènent des actions…

            Nous avons terminé par une prière de St François :

« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,

Là où est le désespoir que je mettre l’espérance. »

            Actuellement les 80 témoignages sont écrits dans le « cahier des merveilles et des fragilités » qui est exposé à l’église. Ce livre continue à vivre, nous devons encore l’alimenter, n’hésitons pas à donner ce que nous vivons et les joies reçues par tous ces petits services du quotidien.

            André, Monique et  Hervé vont porter tous ces gestes à Lourdes au Week-end de l’Ascension. Ce rassemblement a été voulu par nos évêques. Toutes les actions, toutes les prières vont être portées à Marie. Demandons lui que tous ces actes de foi, que tous ces actes d’humanisme tout simplement, soient des signes de la paroles de Dieu en action. Nous invitons chacun à se découvrir frère de tous dans une attitude d’ouverture et de dialogue avec la société.

 

Le groupe paroissial DIACONIA « service du frère »

 


 

L'Epiphanie et la galette des rois

 

Sur la base du nombre de leurs présents (or, encens, myrrhe), la tradition a retenu que les mages étaient trois. L'or honore le roi, l'encens s'adresse à Dieu et la Myrrhe annonce la Passion et la Mort du Seigneur qui vient de naître.

 

Depuis le VIième siècle, on leur a donné des noms : Melchior, Balthazar et Gaspard. Et volontiers un couleur : noir, jaune et blanc. Ils signifient l'universalité du salut.

Dans les icônes, ils symbolisent aussi les âgés de la vie : jeunesse, âge mûr et vieillesse.

 

A travers eux, c'est ainsi le chemin de l'humanité qui se poursuit en marche vers l'étoile.

 

Le jour de l'Epiphanie, étymologiquement fête de la "magnifestation" de Dieu aux hommes, on partage la galette des rois.

En France, la coutume remonte au XIVième siècle et on la partage en autant de portions que de convives, plus une, la première étant la part du pauvre ou "part du Bon Dieu". La fêve, sa forme la suggère, est la promesse d'une nouvelle vie. Elle a parfois été remplacée par une pièce d'argent, voire d'or chez les plus fortunés.

 


Fête de Sainte Cécile, Patronne des musiciens, Pourquoi?

 

Issue d’une noble famille romaine, elle voua sa vie très jeune à Dieu et fit vœu de virginité. Arrivée en âge de se marier, ses parents lui choisissent Valérien pour époux, un païen. Après plusieurs jours de prière et de jeûne, arrive la nuit de noces : elle révèle son secret à Valérien, et lui demande de respecter sa virginité, ainsi que de se convertir.
Après lui avoir fait lire l’évangile selon Luc et après qu’il ait renoncé aux idoles, il se convertit. Elle le conduit alors au pape Urbain qui le prépare au baptême et le baptise à Pâques.
Valérien et son frère Tiburce s’emploient à donner des sépultures aux corps des martyrs que le préfet Amalchius faisait tuer comme criminels, et brûler. Jusqu’au jour où ils sont dénoncés. (En effet, à l’époque les chrétiens n’étaient pas recherchés, mais s’ils étaient dénoncés on les forçait à renier leur foi et à adorer les dieux des Romains.) Suite à leur procès, ils seront décapités mais Cécile obtiendra l’autorisation de les enterrer (au lieu de les brûler) dans un tombeau de la voie Appienne et non dans les catacombes (cimetières souterrains).
Cécile se sent menacée, mais sa foi est plus forte que sa peur et elle continue d’évangéliser chez elle et dans les jardins du mont Palatin. Le pape Urbain vient célébrer l’eucharistie chez Cécile pour ce groupe de chrétiens.
Un jour, elle est arrêtée et le juge la condamne à être décapitée en public, chez elle.
Sainte Cécile se met à chanter en attendant le coup de hache du bourreau, mais ce dernier après 3 tentatives infructueuses la laisse agoniser durant 3 jours (la loi romaine interdisait le quatrième coup).
Elle confie tous ses biens au pape Urbain, et lui recommande ceux qu’elle a convertis, ainsi que sa maison pour en faire une église : elle subsiste aujourd’hui, c’est Ste Cécile du Trastevere, à Rome.
Pour tous ceux qui veulent avoir encore plus de précisions plusieurs liens vous permettront de connaitre encore mieux Sainte Cécile de Rome !

Plus d'info ici.


Aubade sur le parvis de l'église par les fanfares de la Selle Craonnaise et de Ballots en l'honneur de Ste Cécile.


Qu’est ce qu’un calvaire ?

 

Définition

 

            Le mot “calvaire” vient du latin “calvarium״, traduction de l’araméen “Golgotha”, voulant dire : Lieu du crâne : lieu où le Christ a été crucifié.

            Il faut attendre le début du Moyen Âge pour voir apparaître la représentation du calvaire dans l’iconographie religieuse. L’Église adoptera progressivement ce moment pour montrer l’agonie de Jésus ayant précédé à sa Gloire, proclamée par la résurrection. Depuis le IVème siècle, la croix s'est imposée comme symbole du Christianisme.

 

Comment se présente le calvaire ?

 

            Rappelant les paroles rapportées par l’évangéliste Luc: «Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font», on voit parfois Jésus souffrant, les yeux regardant vers le ciel. Tête baissée, il évoque alors plutôt ce moment où, prêt à mourir, il dit avec humilité: «Tout est accompli». Le plus souvent, il a les yeux fermés, marquant le terme de son agonie. Une auréole ou des rayons de soleil sont occasionnellement ajoutés pour symboliser son appartenance au Royaume des cieux. À la description de la scène s’ajoutent quelques détails: toujours, Jésus porte le perizonium, ce pagne qui couvre sa nudité. Assez souvent, il est coiffé de la couronne d’épines que lui imposèrent les soldats romains pour se moquer de sa Royauté. Généralement, les blessures provoquées par le creusement des clous fixant ses mains à la croix, et ses pieds au suppedaneum (support), et par le percement de son flanc, à la lance, pour assurer son décès, sont visibles. Enfin, plusieurs calvaires présentent des personnages ayant assisté à la crucifixion, citons les deux larrons, les trois Marie, l'apôtre Jean et le centurion romain.

Quelle signification du calvaire ?

 

            Le calvaire représente Jésus en croix. Pour les chrétiens, il est le signe de l'amour de Dieu qui donne sa vie pour sauver les hommes. Le calvaire représente à la fois le lieu sur lequel Jésus-Christ a donné sa vie, la preuve de son amour (ce qui explique la croix rappelant la passion de Jésus). Et en même temps il est un lieu de vie de résurrection (ce qui explique les fleurs, les volutes, les bourgeons).

            Enfin, rappelons que c’est le manque de foi des hommes qui l’ont condamné et qui, par le mystère de sa résurrection, nous appele à se transformer devant la révélation de ce fils de Dieu, Sauveur de l’humanité, promesse de vie éternelle

 

Pourquoi y a-t-il des calvaires un peu partout dans nos campagnes ?

 

            Il y a plusieurs raisons à cela :

            - Souvent dressé à un carrefour, le calvaire rappelle un évènement pour la paroisse, comme une mission, un temps spécial de prière, un lieu de rassemblement... Il peut aussi rappeler à tous un accident qui a eu lieu ou signaler une tombe comme c'est le cas dans les cimetières.

            - Dans les champs, il rappelle la prière. En travaillant dans les champs, chacun pouvait, en voyant un calvaire, penser au Christ, mort pour sauver tous les hommes, et donc prier. C'est une manière de confier au Seigneur le travail des champs et la future récolte.

            - Il joue aussi le rôle de poteau indicateur, et signale, surtout dans les endroits plats, que l'on s'approche d'un carrefour. Il invite alors à la prudence quant au choix de la route à prendre. Il a aussi un sens plus profond qui est de rappeler que nous pouvons prendre au cours de notre vie beaucoup de routes. C'est comme s'il nous interrogeait et nous demandait :

 

"Quelle route veux-tu prendre pour ton bonheur ? ..."